« Son del violinero » fait partie du Vème cycle de Malaga Classique où le personnage principal est le violon. Celui-ci a été la voix forte de la musique folklorique et gitane, surtout dans les pays comme la Roumanie. Tant la Roumanie que la prééminence du violon sont présents dans les danses et les mélodies de Bartók et Enescu.
L'utilisation du langage instrumental folklorique enrichit le développement des techniques violonistiques représentées dans la partition, créant des diverses expressions sonores qui passent du « violinero » au violoniste, de la musique folklorique et gitane à la classique, soulignant ainsi les origines de la tradition musicale comme la tradition orale et définissant ainsi la musique comme un art d'interprétation. L'élément de « danse à la gitane » se maintient tout au long du programme, arrivant au mouvement final de la quintette de Schubert.