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Coín
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Histoire
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  • Située dans la Vallée du Guadalhorce, Coín s’étend depuis la Sierra de Alpujata jusqu’au centre de la région. Cette localité possède une grande variété de paysages, idéale pour profiter pleinement de la nature environnante, et ce même dans le centre historique de Coín, doté d’un riche patrimoine architectural de type religieux. Les églises de l’Incarnation, de Saint André et de Saint Jean, ainsi que l’ermitage de Notre Dame de Fuensanta, sont les principaux monuments du lieu et ils sont liés à ses traditions.

    LES INCONTOURNABLES DE COÍN

    MONUMENTS

    L’église de Sainte Marie de l’Incarnation a été construite sur l’emplacement de la mosquée de la ville par ordre des Rois Catholiques. Sa nef possède une coupole nervurée et une décoration en plâtre. Plus tard, au cours du XVIIIème siècle, on a bâti en annexe un couvent utilisé de nos jours pour accueillir des activités culturelles, et dont on consacre les trois salles aux expositions ayant pour thèmes l’ethnographie, l’art et bien entendu l’archéologie.

    Ce mélange de styles, héritage de la diversité culturelle de l’histoire locale, se retrouve notamment dans l'église de Saint Jean Baptiste, érigée au XVIème siècle, et qui contient divers éléments de style classique, gothique, mudéjar et baroque. À l’intérieur on peut admirer une sculpture de Notre Dame des Anges ainsi que l’image de la Vierge de la Fuensanta, sainte patronne de Coín à l’origine de diverses traditions et fêtes populaires.

    De ce fait, une partie de ces fêtes patronales dédiées à la Vierge ont lieu dans un ermitage primitif qui date du XVIème siècle. Situé dans un emplacement privilégié, ce sanctuaire offre une perspective unique qui permet de contempler tout le site environnant la rivière Pereila, parsemé ici et là de touches rurales sous forme de moulins, vieux ponts abandonnés, une chaussée romaine ou encore le gisement du Llano de la Virgen, déclaré Bien d’Intérêt Culturel.

    En Andalousie il n’existe que quatre temples en forme de L, et l’un d’entre eux se trouve à Coín. Il s’agit de l’Hôpital de la Charité, construit au milieu du XVIème siècle et qui possède sa propre chapelle convertie par la suite en église de San Andrés. Le but de cette composition architecturale était d’ajouter un bras perpendiculaire à la chapelle principale afin de séparer les gens malades du reste des paroissiens. La beauté sobre de l’édifice est rehaussée par un style mudéjar et un portail néo-classique.

    Coín possède un autre monument à la beauté singulière: une tour de forme triangulaire, qui appartenait également à l’église du couvent des frères de la Trinité, et qui représente l’unique témoignage de son existence après sa destruction.

     

  • Coín est particulièrement bien reliée aux autres localités de la vallée du Guadalhorce. Elle se trouve à seulement 36 kilómetros de Málaga : l’emplacement idéal pour réaliser une petite excursion au départ de la capitale. En voiture, on recommande d’emprunter l’A-357, puis la sortie vers Cártama/Coín pour finalement continuer sur l’A-355. On peut également prendre la N-340 puis l’A-366.

  • RESSOURCES NATURELLES

    La situation géographique de Coín entre la Sierra de Alpujata et le centre de la Vallée du Guadalhorce est idéale pour les sports en plein air et la randonnée, avec dans les alentours de nombreux itinéraires que l’on peut parcourir à pied, en vélo ou à cheval, notamment celui qui rejoint les sources du Nacimiento et de Barranco Blanco, d’une grande valeur écologique.

    CENTRES DE LOISIR

    Le projet de la Cité du Cinéma projet a été conçu dans la municipalité de Coín pour le tournage sur place de séries et de films, et depuis son inauguration, productions nationales et internationales s’y sont succédées. À la fin du tournage de la série andalouse Arrayán, d’autres productions s’y sont déroulées de manière intermittente et actuellement, différents actifs touristiques lui permettent de relancer son activité.

    FÊTES POPULAIRES

    En mai, Coín célèbre l’agrume produit dans ses vergers, au cours de sa Fête de l’Orange, qui marque d’une part la fin de la récolte et qui fait d’autre part la promotion des produits du terroir : parmi les évènements et activités proposés, des dégustations publiques sont organisées autour de ce produit phare.

    La passion des habitants de Coín pour le cheval est bien connue, et elle prend corps lors de deux évènements de taille : en octobre, où se tient la Concentration Équestre et en avril, où c’est au tour du Salon Andalou du Cheval de Pure Race. Par ailleurs, la période estivale est le moment propice pour les festivals de Danses Populaires et de Cante Flamenco.

    En mai, la Vierge de la Fuensanta, sainte patronne de Coín, est portée jusqu’à l’ermitage qui lui est dédié au cours d’un pèlerinage fréquenté par habitants et visiteurs. Puis en juin, l’image de la sainte est portée jusqu’au sanctuaire par ses dévoués fidèles. Pour le retour à sa chapelle d’origine, des chariots tirés par des bœufs participent à un concours dont l’issue permet au gagnant d’avoir le privilège de ramener la sainte image à l'église de Saint Jean Baptiste.

    En août, la Feria de Coín s’organise en deux temps : la Feria de De Jour prend ses aises dans le centre du village et offre aux visiteurs tapas et boissons, le tout rythmé par groupes et orchestres tout au long de la journée, tandis que la Feria Nocturne se déploie dans le Parc des Expositions afin de proposer un grand choix d’activités et d’attractions de type familial.

    GASTRONOMIE

    Offrant une récolte abondante et de qualité, les oranges représentent le produit phare de Coín. La soupe hervía ou cachorreña est le plat typique de Coín (pommes de terre, morue, et jus d’orange), mais on peut savourer d’autres spécialités traditionnelles telles que les potages, le puchero (ragoût à base pois chiches, légumes et viande), le gazpachuelo (merlu et pommes de terre cuites dans une soupe de mayonnaise agrémentée de citron), la soupe de poivrons et tomates, le mojete (salade d’oranges, tomates, oignons et olives) et le gazpacho (soupe froide à base de tomates et autres légumes du jardin).

    La pâtisserie de Coín est idéalement représentée par les fameuses patates douces rôties que l’on récolte dans toute la région, ainsi que le pain de figues, les rosquillas ou les gachas con arrope (sorte de gruau au verjus).

     

  • Histoire


    Le territoire qu’occupe aujourd’hui Coín a été habité par l’homme depuis la préhistoire. Les sites archéologiques de l’Âge du Cuivre des collines d’Ardite et Carranque et del Llano de la Virgen, déclaré Bien d’Intérêt Culturel, en attestent. Des restes de l’Âge du Fer ont également été mis au jour dans la colline del Aljibe, ainsi que des vestiges grecs, phéniciens, ibériques, romains et wisigothiques à plusieurs endroits de la commune. À ces trouvailles s’ajoute l’existence d’une église rupestre construite entre le VIIIème et le Xème siècles, qui témoigneraient de la présence d’une grande communauté mozarabe sur ces terres.

    Coín joua un important rôle sous la domination musulmane lors des campagnes d’Abderramán III contre le dissident muladi Omar Ben Hafsún. Hish Dakwan, nom de la ville à l’époque musulmane, connut sa période de plus grande splendeur entre le XIIIème et le XVème siècles, et alla même jusqu’à devenir le siège judiciaire et probablement la capitale administrative de la région occidentale de Málaga, la Algarbía. Durant cette période, quelques auteurs comme Ibn Battuta ou Ibn Al-Jathib vantèrent les bontés naturelles de cette contrée grâce à ses nombreuses ressources hydriques, son exubérante végétation et la douceur de son climat.
    La prise d’Hish Dakwan par les Chrétiens en l’an 1485 devint l’un des faits les plus mémorables de la conquête du Royaume Nasride de Grenade du fait de la résistance héroïque dont firent preuve ses défenseurs. La ville étant assiégée par les troupes des Rois Catholiques, la forteresse qui jusqu’alors protégeait la ville fut détruite et le partage des terres eut lieu. On ordonna également la construction, sur la mosquée principale, du premier temple destiné au culte chrétien : l’église de Santa María de la Encarnación.

    Certains chercheurs affirment que Christophe Colomb visita Coín dans le cadre de ses démarches auprès des Rois pour effectuer son célèbre voyage à la conquête de l’Amérique et que Miguel de Cervantes séjourna également dans le village lorsqu’il exerçait comme percepteur des impôts au service de la Couronne. Une chose est cependant sûre : au XVIIème siècle, la commune était un passage obligatoire d’outre-mer grâce à sa situation stratégique sur le Camino Real, tandis qu’au XVIIIème siècle, le village déployait une forte activité commerciale et agricole. En 1773, le territoire recensait environ sept cents vergers et potagers où étaient cultivés toutes sortes de fruits et légumes.
    Coín fit son entrée dans la période moderne au début du XXème siècle lors de l’inauguration du chemin de fer qui allait relier la ville à la capitale de Málaga à partir de 1913. Dix-sept ans plus tard, le roi Alphonse XIII accorda à ce village de la région de la vallée du Guadalhorce le titre de Ville et celui d’Excellence à la mairie.

     

    La légende d’Abindarráez et la belle Jalifa

    Un romance du XVIème siècle intitulé « L’histoire d’Abindarráez et la belle Jalifa » raconte l’idylle semée d’embuches entre un Maure et une Chrétienne qui firent passer leur amour avant les intérêts de leurs communautés respectives. La légende raconte qu’alors que le jeune musulman se dirigeait à la rencontre de sa bien-aimée, un chevalier castillan le captura. Cependant, son ravisseur lui accorda la possibilité de revoir Jalifa une dernière fois, à condition de revenir par la suite. Le Maure obéit au Chrétien en tout point, et ce dernier, ému par ce noble comportement, lui accorda la liberté.

     

  • La cuisine de Coín est marquée par les aliments cultivés dans ses vergers. Les soupes hervía ou cachorreña sont les grandes protagonistes dans la région, mais on retrouver aussi d’autres ragoûts, le gazpachuelo, la soupe au poivron et à la tomate, le mojete et le gazpacho. Le produit vedette de Coín est pourtant l’orange que l’on cultive sur ses terres. On retiendra aussi d’autres produits locaux tels que le chorizo, le boudin noir, le saucisson ou l’échine au saindoux. Côté sucré, on ne peut pas passer à côté des patates douces au four. Le pain aux figues, les rosquillas ou les gachas con arrope ne manquent également pas sur les tables.


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Caractéristiques

  • Habitants (10 001-25 000)
  • Zone à l'intérieur des terres

Carte et indications

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