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Ronda
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Histoire
Gastronomie
  • Prospère Mérimée, Davillier, le Marquis de Custine, Blanchard, Ernest Hemingway, Orson Welles, García Lorca… La liste de tous les artistes et des intellectuels qui ont rendu hommage à Ronda semble interminable. Rares sont les destinations qui peuvent s’enorgueillir de la beauté, la richesse et la singularité d’une localité déclarée Ensemble Historique et Artistique voilà plus de 50 ans.

    À NE PAS MANQUER À RONDA

    MONUMENTS

    Énumérer les richesses naturelles, architecturales et artistiques de la ville semble une tâche ardue, mais il est plus difficile encore choisir parmi ses monuments, même si dans l’imaginaire collectif, les deux emblèmes de Ronda sont El Tajo et le Pont Neuf. D’une hauteur atteignant presque 100 mètres l’ouvrage, qui enjambe le fleuve, a été construit au XVIIIème siècle, et ses grands arcs en plein cintre constituent la touche caractéristique de Ronda.

    Moins célèbre, mais certes pas moins beau, voici le Vieux Pont. Et à proximité de cet ouvrage qui date de 1616, on pourra admirer l’Arc de Philippe V, ainsi qu’un banc de pierre qui a donné naissance aux légendes andalusíes de rois et de princesses, le Fauteuil du Maure.

    Le patrimoine architectural de Ronda est pourvu, tel un musée en plein air, d’une multitude de styles et de courants artistiques. En voici quelques exemples : le Palais de Mondragón, construit au XIVème siècle et siège actuel du Musée de Ronda, le Palais du Marquis de Salvatierra, ou la Maison de Saint Jean Bosco, au style moderniste, démontrent comment différents styles peuvent se côtoyer en toute harmonie. Les Arabes ont laissé en guise d’héritage la Maison du Géant et le Palais du Roi Maure, d’où part un imposant escalier taillé dans la roche qui traverse ses jardins et mène jusqu’au fleuve.

    Quel que soit le moment choisi pour se rendre à Ronda (pendant les fêtes, …), la visite de ses Arènes est un passage obligé. Formée d’une arène de grandes dimensions, La Real Maestranza de Caballería de Ronda a accueilli au fil du temps les plus légendaires toreros, devenant ainsi une place incontournable de la tauromachie. Construit en 1785, c’est l’un des édifices les plus monumentaux et anciens du monde dans son genre.

    Ronda est une ville qui porte le poids des siècles et des civilisations successifs, et dont elle garde pratiquement tous les vestiges. Les Romains y ont laissé un extraordinaire théâtre sculpté en partie dans la roche, tandis que les habitants d’Al Andalus y ont édifié des Hammams (les mieux conservés de toute l’Espagne), et la Porte d’Almocábar.

    De plus, la ville possède un ample choix de musées qui offrent une perspective historique et artistique intéressante sur la ville. Parmi les plus visités, se trouvent : le Musée Municipal de Ronda, le Musée Lara, le Musée consacré au célèbre écrivain Rainer Maria Rilke, le Musée du Bandolero, le Musée du vin et enfin le Musée consacré au peintre natif de Ronda Joaquín Peinado, qui se situe dans le Palais des Marquis de Moctezuma.

    Pour leur part, les constructions religieuses confèrent également beaucoup de singularité à la ville. L’église de Santa María la Mayor, l’église de la Charité et le couvent de Sainte Isabelle des Anges, ou l’église du Saint Esprit et le couvent de Santo Domingo, construits par les Rois Catholiques, sont des monuments qu’il faut absolument visiter.

    La visite peut se poursuivre avec le temple dédié à la sainte patronne : le Sanctuaire de la Vierge de la Paix, puis avec la découverte des imposants retables de l’église de Sainte Cécile ou des couvents de la Mère de Dieu et de Saint François. L’église du Père Jésus ou le petit temple de la Vierge des Douleurs méritent également le détour. Pour finir, une surprise est réservée aux plus dévots: dans l’église de la Merced se trouve la main intacte de Sainte Thérèse.

     

  • Ronda se trouve à presque 100 kilómetros de Málaga. Si vous vous déplacez en voiture, nous vous recommandons de prendre l’Autoroute de la Méditerranée (A-7) jusqu’à San Pedro de Alcántara, puis continuez sur l’A-397 jusqu’à arriver à Ronda.

  • RESSOURCES NATURELLES

    Ronda n’est pas seulement une ville monumentale : elle est entourée d’un imposant environnement naturel. Dans cette localité, capitale de la région Serranía de Ronda, se rejoignent plusieurs Parcs Naturels : le Parc Naturel de la Serranía de Ronda, de la Sierra de las Nieves, de la Sierra de Grazalema et celui des Alcornocales (les subéraies). Édifiée sur une meseta et découpée par une impressionnante gorge de 100 mètres de profondeur (mondialement connue sous le nom de El Tajo), se dresse la « Ville Rêvée » par Rilke.

    La grande valeur écologique du Parc Naturel de la Sierra de Grazalema et du Parc Naturel de la Sierra de las Nieves lui a permis d’obtenir la reconnaissance « Réserve de la Biosphère » de l’UNESCO. Le premier site s’étend sur plus de 50.000 hectares, et offre une succession de paysages formés de vallées, canyons et de grottes, tandis que le deuxième occupe 20.160 hectares dans lesquels on peut contempler l’un des reliefs karstiques les plus remarquables au monde, le sima GEMS.

    Avis aux amateurs de sport en plein air et de randonnée : les alentours de Ronda offrent huit chemins à découvrir à pied ou à vélo, ainsi que des belvédères parfaits pour observer la faune locale. Et parmi les sports permettant de découvrir la Serranía de Ronda, osez l’escalade, le canoë kayak ou la spéléologie!

    CENTRES DE LOISIR

    Ronda propose à ses visiteurs un large éventail d’expériences et de zones de loisirs, allant des promenades à cheval par la Sierra de las Nieves, jusqu’aux visites guidées des bodegas où son vin réputé est élaboré, en passant par un itinéraire de découverte du toro bravo dans son habitat naturel avec Reservatauro, ou encore un circuit spécial beauté dans des hammams historiques.

    FÊTES POPULAIRES

    Les liens étroits qui se sont tissés entre Ronda et le monde de la tauromachie sont palpables, notamment en septembre, au cours de la Feria de Pedro Romero, évènement de première importance pour la ville, et déclaré d’Intérêt Touristique de l’Andalousie. L’une des traditions les plus singulières de cette fête demeure sans nul doute la Corrida Goyesca, dans laquelle les participants revêtent les tenues typiques de la tauromachie du XVIIIème siècle. De plus, les visiteurs pourront également découvrir la gastronomie du terroir, la musique, les défilés et le Festival de Cante Grande.

    Au cours de ces dernières années, la Ronda Romántica est devenue célèbre. Cette fête entre dans le cadre de la traditionnelle Feria de Mai, mais grâce à elle tous les habitants opèrent un retour dans le XIXème siècle, à l’époque des bandoleros (les bandits de grand chemin), des muletiers et des voyageurs. La traditionnelle Feria de Mayo est née sous le règne des Rois Catholiques en tant que foire au bétail, comme la plupart des foires de la province de Malaga.

    Ronda célèbre une autre fête importante aux traditions séculaires et au riche patrimoine artistique : la Semaine Sainte, où 15 cofradías (confréries) au total défilent dans les processions qui parcourent les rues. Cette fête possède également une reconnaissance d’Intérêt Touristique de l’Andalousie.

    L’agenda des fêtes de Ronda est complété par la célébration du Corpus Christi, la procession de la Vierge de la Tête en juillet et une offre culturelle de plus en plus riche, avec notamment la Biennale Internationale du Film Scientifique, en novembre, un Concours de peinture, le Concours Carta de Amor, l’Exposition Collective des Peintres qui a lieu depuis 1988, et la Feria de l’Art des Cofradías.

    GASTRONOMIE

    En se penchant sur les fourneaux de Ronda, on peut constater que dans sa gastronomie la tradition montagnarde et l’excellente association des produits de saison occupent une place de choix. Parmi les recettes traditionnelles, voici : les migas (du pain que l’on a fait revenir, garni d’ail, de viandes, de charcuterie et de légumes), le lapin et la perdrix à la façon de Ronda, le gazpacho a la serrana (soupe à base de tomate, poivron, concombre, ail, pain et huile, parfaite en été), le cochifrito de mouton (la viande est cuite puis frite) et les truites à la façon de Ronda. On peut également nommer les soupes de châtaignes, issues des grands étendues de châtaigneraies de la Serranía de Ronda, les charcuteries et les vins du terroir.

    Des siècles de présence arabe ont influencé de façon marquante la pâtisserie traditionnelle avec notamment l’usage abondant de miel et d’amandes. Les pestiños (une délicieuse pâtisserie baignée dans du miel), les yemas del Tajo (jaunes d’œuf avec du sucre) et les rosquillas de Ronda sont trois des douceurs offertes par Ronda.

    Pour finir, n’oublions pas les vins de Ronda, un produit à mi-chemin entre la gastronomie et la légende qui entoure cette localité. Les vins du pays ont reçu l’appellation d’origine « Malaga. Sierras de Malaga ». La ville offre un grand nombre de bodegas permettant de déguster ce cru de la province de Malaga.

  • Les peintures rupestres de la Grotte de la Pileta à Benaoján et les restes néolithiques apparus dans la ville de Ronda confirment la présence de l’homme préhistorique sur ce territoire. Les Celtes y établirent leur colonie, appelée Arunda, tandis que les Ibères fondèrent Acinipo, une ville phare à l’époque romaine.

    Les Phéniciens, les Grecs et les Carthaginois s’établirent successivement sur ce territoire jusqu’à l’arrivée des Romains, qui baptisèrent Ronda sous le nom de Laurus. Après l’effondrement de l’Empire, ce noyau urbain subit l’assaut des invasions germaniques et connut une période agitée. Le sort d’Acipino fut pire : la ville fut progressivement abandonnée.

    Les Arabes baptisèrent Ronda sous le nom d’Izna Rand Onda. À cette époque, la ville connut un certain essor politique et économique. Aux IXème et Xème siècles, la Serranía au grand complet, et en particulier sa capitale, se retrouvèrent mêlées à la rébellion d’Omar Ben Hafsún contre l’Émirat de Cordoue. Une fois la rébellion étouffée, la ville fut soumise au pouvoir califal.

    Les Berbères firent de Ronda un royaume de taïfas au XIème siècle. La ville connut un grand développement mais perdit son indépendance en 1066. Dès lors, elle fut rattachée au royaume de Séville. Durant les quatre siècles suivants, la ville fut gouvernée par différentes tribus d’Afrique du Nord, puis finalement par les Nasrides de Grenade.

    Les troupes castillanes conquirent Ronda en 1485. Une étape d’entente entre les Musulmans et les Chrétiens commença alors, qui prit fin lors de l’éclatement de la rébellion maure. La ville plongea par la suite dans une période de déclin qui allait se prolonger jusqu’au XVIIIème siècle. La création du quartier du Mercadillo, la construction du Puente Nuevo et l’inauguration de ses célèbres Arènes redonnèrent de l’élan à la ville.

    Les troupes françaises menées par Joseph Bonaparte occupèrent Ronda en 1810. L’invasion éveilla un esprit guerrier inhabituel dans la Serranía, qui continua après le départ de l’armée napoléonienne. Ce mouvement donna naissance au brigandage et aux bandes de brigands qui inspirèrent tant d’histoires et de légendes.

    Ronda entra dans le XXème siècle en jouissant d’un important développement socioéconomique grâce à l’inauguration du chemin de fer et à l’ouverture de quelques routes. La ville accueillit en 1918 le Congrès Andalou, à la demande de Blas Infante, considéré le père de la patrie andalouse. Lors de cette réunion, le drapeau et le blason de la région furent adoptés.

     

    Personnages

    Pedro Romero est l’un des fils illustres de Ronda. Né en 1754, il appartient à une célèbre lignée de toréros. Romero prit sa retraite après avoir tué plus de cinq mille taureaux tout au long de sa carrière, sans le moindre accident. La foire qui se tient en septembre et la Corrida Goyesque lui sont dédiées.

    Cayetano Ordóñez, baptisé le « Niño de la Palma », fut le fondateur de la deuxième dynastie de toréros de Ronda. Cinq de ses fils suivirent ses pas, mais le plus célèbre fut Antonio Ordóñez. Son art fut tel qu’il attira à Ronda des personnalités à l’instar d’Orson Welles et d’Ernest Hemingway. Carter, Richard Ford, Mérimée, Lorca ou Alberti furent d’autres célébrités qui se laissèrent séduire par cette belle localité, décrite par Rainer Maria Rilke comme la « Ville Rêvée ».

    Ronda est aussi le berceau de Vicente Espinel. On attribue à ce musicien des XVIème et XVIIème siècles l’ajout de la cinquième corde à la guitare espagnole. En tant que poète, il créa la décima ou espinela. On lui doit également l’œuvre « Vida del escudero Marcos de Obregón » en tant qu’écrivain.

     

  • La cuisine de Ronda est marquée par les saveurs de la montagne : les migas, le lapin et la perdrix a la rondeña, le gazpacho a la serrana, le ragoût de mouton et la truite a la rondeña font partie des plats que vous retrouverez dans les restaurants les plus traditionnels. La soupe aux marrons, avec les nombreux marronniers qui poussent sur la chaîne de montagne de la Serranía de Ronda, la charcuterie et les vins locaux sont également à souligner. Les siècles de présence arabe ont bien évidemment influencé la cuisine, puisque le miel et les amandes sont les grands protagonistes des pâtisseries traditionnelles. Les pestiños, les yemas del Tajo et les rosquillas vous attendent donc à Ronda.


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Caractéristiques

  • Habitants (25 001-50 000)
  • Monuments historiques
  • Site pittoresque
  • Zone à l'intérieur des terres

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