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Cartajima
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Histoire
Gastronomie
  • À 850 mètres au-dessus du niveau de la mer, et situé dans la Serranía de Ronda, Cartajima est un des plus beaux coins de la province de Malaga. Ses couchers de soleil, aux couleurs du ciel mélangées à la végétation de la vallée du Genal, sont des spectacles naturels que vous ne pourrez oublier. Dans ce village, vous découvrirez aussi comment les empreintes du passé arabe, avec ses ruelles sinueuses et ses maisons blanchies à la chaux, s’entremêlent dans le style des constructions du dix-huitième siècle.

    À NE PAS MANQUER À CARTAJIMA

    MONUMENTS

    À Cartajima, les sites archéologiques de différentes époques sont remarquables. D’origine romaine, des restes des thermes de la Cañada del Harife et la nécropole del Cortijo del Ratón y sont conservés. Le château et les vieux villages de Casapalma et Cartabón appartiennent quant à eux à l’époque médiévale. En ce qui concerne l’époque andalouse, il ne faut pas manquer de voir la Fuente de los Peces, un site d’origine mauresque et située sur le chemin du ruisseau blanc.

    Dans ce lieu, l'église de Nuestra Señora del Rosario est un des monuments les plus remarquables. Construit au XVIème siècle, ce temple prend pied dans la zone la plus haute de la commune, face à la mairie. Son intérieur abrite des images de la Vierge del Rosario, de San José et de l'Enfant Jésus.

  • Le trajet entre Cartajima et Malaga en voiture dure environ 1 h 30. La route la plus recommandée, de 110 km, débute par l’Autoroute de la Méditerranée A-7 jusqu’à San Pedro de Alcántara. Ensuite, il faut poursuivre par l’A-397 vers Ronda en prenant la route MA-730 jusqu’à arriver à Cartajima.

  • RESSOURCES NATURELLES

    Cartajima est le village le plus élevé de la région montagneuse de Ronda. Il s’est développé au-dessus des bois de châtaigniers, de chênes verts et de chênes-lièges de l’Alto del Genal, et au pied de la montagne blanche de l’Oreganal. Si vous aimez le tourisme dynamique et la nature, vous pourrez découvrir des recoins naturels uniques en partant de ce village.Les Corniches de Cartajima sont le complexe karstique le plus important de l

    a province, après El Torcal de Antequera. Les curieuses formes des roches calcaires que l’on peut observer ont nourri l’imaginaire et les légendes tout au long des siècles. Les grottes, comme celle de Carrión, Ronda, Umbría, Miguela et le bas Charcón, tout comme les gouffres Canaílla Lobo et celle du Cepo complètent la richesse naturelle qu’offre Cartajima.

    FÊTES POPULAIRES

    Une des meilleures périodes de l’année pour visiter Cartajima est celle de la semaine sainte, lorsque a lieu la Fête de las Cortesías. Le jour du samedi saint, vous pourrez noter que les voisins sont partis à la campagne pour aller chercher des branches et un peuplier afin de construire avec celles-ci une niche dans lequel on viendra déposer l’image de l’Enfant Jésus jusqu’au jour suivant. Le dimanche de la Résurrection, une procession durant laquelle la Vierge del Rosario accourt à la recherche de l’Enfant Jésus a lieu. Le même soir, on pend et on brûle le Juda.

    Les fêtes patronales en honneur à la Vierge del Rosario se célèbrent au mois d’août. En plus des bals et des fêtes populaires, Cartajima vous propose des activités culturelles, des représentations théâtrales et des concours.

    Nous vous recommandons également la romería champêtre de l’Enfant Jésus, célébrée en mai, la Fête du Tostón, le jour de tous les Saints, et la Fête du Mosto, en novembre.

    GASTRONOMIE

    En nous intéressant à la culture culinaire de Cartajima, nous nous apercevrons qu’elle trouve sa richesse au travers de sa tradition et de ses excellents mariages de produits de saison. Les légumes et les fruits venus de la vallée du Genal sont indispensables dans tout plat de Cartajima. Nous vous recommandons de goûter aux ragoûts aux herbes sauvages ou au lapin, aux champignons frits, aux ollas serranas, aux migas (combinaison simple et exquise de pain, d’ail, de poivrons, de charcuterie, entre autres ingrédients), aux soupes de pain et ail ou au gazpacho (soupe à base de tomate version froide ou chaude selon la saison). Parmi ses douceurs héritées de la culture arabe, on ne peut manquer d’évoquer les beignets au fou

    r et les tostaeras de châtaignes, qui se préparent avec de la cannelle, du sucre, de l’anis et du café.

  • Histoire

    Le nom de « Cartajima » semble provenir de l’arabe « Al-Z’jaima » qui se traduit par « le lieu le plus haut ». Ce petit village de la région de la Serranía de Ronda figure sur les premières références chrétiennes écrites sous le nom de Xaritalxime, qui deviendrait par la suite Cartaxima et, finalement, Cartajima.

    Sous l’invasion napoléonienne, le village lutta vaillamment contre les Français. On remarque surtout l’intervention du guérillero Andrés García qui perpétra un attentat contre le gouverneur de Ronda, lequel périt alors qu’il marchait le long du Tajo accompagné de son escorte.

    Le roi Ferdinand VII accorda à Cartajima le titre de ville en 1814. Au XIXème siècle, la ville connut un important essor grâce à l’exploitation de ses mines de fer, aujourd’hui abandonnées. À cette période, une usine de canons vit également le jour, ce qui favorisa l’économie du village à tel point qu’il reçut le surnom de « Cádiz chico », la petite Cadix.

     

  • Comme dans le reste des villages de la Vallée du Genal, la cuisine de Cartajima se démarque par la tradition, l’excellente combinaison des produits de saison et particulièrement pour les fruits et légumes qui sont nécessaires à l’élaboration de tous les plats locaux. On ne peut pas repartir sans goûter aux ragoûts aux herbes sauvages ou au lapin, les champignons frits, les ollas serranas, les migas, les soupes au pain et à l’ail et le gazpacho froid ou chaud, selon la saison. Parmi les desserts d’origine arabe, on retrouve les rosquillas au four et les tostaeras à la châtaigne que l’on prépare avec de la cannelle, du sucre, de l’anis et du café.


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Caractéristiques

  • Habitants (0-100)
  • Zone à l'intérieur des terres

Carte et indications

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